Les Stéréotypes : 3) Le Hippie ou "Trooop cooool".

Bonjour à tous ! Aujourd'hui, un nouvel épisode dans la série des stéréotypes : le hippie. (Vous noterez peut-être l'absence du "de base", que je mets habituellement dans le titre. Ceci pour deux raisons : il existe plein de sortes de hippies, c'est pourquoi il est difficile de définir un hippie "de base". La deuxième raison est que je fréquente des hippies au quotidien, et que je ne voudrais subir aucune représaille, parce que tout de même, on ne sait jamais).

I) Petit historique.

"Le mouvement hippie est un courant de contre-culture apparu dans les années 1960 aux Etats-unis, avant de se diffuser dans le reste du monde occidental. Les hippies, issus en grande partie de la jeunesse nombreuse du baby-boom de l'après-guerre, rejetaient les valeurs traditionnelles, le mode de vie de la génération de leurs parents et la société de consommation." => wikipédia.


C'est bien beau tout ça, me direz-vous, mais les hippies de 1960, s'ils avaient 20 ans à l'époque, ils ne doivent plus être bien frais. Certes. Mais être hippie, c'est quelque chose de plus ou moins génétique, du coup il existe toujours une petite communauté pour perpétrer les traditions. (je sens déjà vos cerveaux frémir et crier avec impatience : Oh ! Mais quelles traditions merveilleuses vais-je découvrir ?)

II) Traditions

          1) Le groupe.

Pour bien comprendre cette partie, vous devez avoir lu l'article sur les pétasses : ici. (mais non mais non, ce n'est pas de l'auto-publicité).

Comme la plupart des mouvances, les hippies se regroupent. Vous imaginez une Bestah toute seule face au vaste monde ? Bah les hippies, c'est pareil. Et puis être seul, c'est carrément pas cool. On peut croire que les hippies appartiennent à un petit monde fermé. C'est faux ! Prenons l'exemple d'une personne choisie au hasard : Martine.

          2) La fête

Maintenant que nous avons démontré que les hippies sont des individus sociaux, et non des marginaux dangereux, nous allons aborder une nouvelle tradition : la fête.
Le nouveau hippie aime faire la fête. (l'ancien aussi d'ailleurs, les propriétaires des champs autour du festival de Woodstock peuvent en témoigner.)
Bref, les hippies aiment bien se retrouver pour boire, pour fumer, et pour consommer ensemble d'autres produits provenant de la nature.

En bref, être un hippie suppose quelques sacrifices. La santé, surtout.


III) Comment reconnaitre un hippie ?

Je vais faire court, parce que l'article commence à être long. Pour reconnaitre un hippie, fiez vous aux couleurs. Les hippies aiment les vêtements colorés et les couleurs liées à la nature (vert, brun...). Ils portent des vêtements larges et confortables, des pulls en laines. Voici quelques éléments récurrents :

Le sarrouel est un pantalon large.
(Ne pas confondre avec le pantalon de golf de Tintin, parce que c'est méga-moins cool.)

Des t-shirts avec les symboles de paix ou d'anarchie,
parce que le hippie ne sait plus vraiment quelle cause soutenir, et puis c'est pas très important puisque ce qu'il faut c'est être engagé.

Du tabac à rouler bio avec de vrais morceaux de fleurs (et si si ! C'est super vachement mieux que le tabac pas bio !). Parce que même si le hippie est contre les méchantes usines qui exploitent les pauvres gens et contre le capitalisme, il peut pas se passer de sa cigarette (et puis fumer c'est méga-cool).

Divers accessoires pour mettre dans leurs cheveux (qui sont au passage longs, avec des dreadlocks pour les cas les plus extrêmes). Des badges engagés pour le bonheur et contre la guerre, et des bijoux décoratifs.






IV) Alors être un "hippie" d'aujourd'hui, c'est quoi ?

1) C'est un style vestimentaire.
2) C'est le rejet de la politique ( "c'est tous des salauds : je vais pas voter" ).
3) C'est les fêtes arrosées ou on fini allongé dans son vomi.
4) C'est l'herbe qui fait rire.
5) C'est l'indignation pour tout ce qui va pas sur terre "peeeaaace !".
6) C'est une façon originale de passer sa crise d'adolescence.
6) C'est jouer de la guitare en chantant du Reggae.

Il s'agit d'un article humoristique, qui n'a donc pas pour

 but de stigmatiser la population des hippies.

Une fois encore, merci beaucoup pour tous vos

commentaires, anonymes ou non. Ça fait toujours très plaisir !