Oui, je sais, j'avais promis de poster ce week-end... Mais j'avais des devoirs et j'ai pas vraiment eu le temps de me poser. Et puis... et puis voilà !
La nuit interminable des hivers. Tu sombrais. Te laissais vaincre. Admettais que la vie ne pourrait renaître. A jamais les routes interdites, enfouies, perdues. Mais ces instants que je voudrais revivre avec toi, ces instants où tu lâchais les amarres, te livrais éperdument à la flamme, où tu laissais s’épanouir ce qui te poussait à t’aventurer toujours plus loin, te maintenait les yeux ouverts face à l’inconnu. Tu n’aurais osé le reconnaître, mais à maintes reprises il est certain que l’immense et l’amour ont déferlé sur tes terres. Puis comme un coup qui t’aurais brisé la nuque, ce brutal retour au quotidien, à la solitude, à la nuit qui n’en finissait pas. Effondrée, hagarde. Incapable de reprendre pied.
Te ressusciter, te recréer. Te dire au fil des ans et des hivers avec cette lumière qui te portait, mais qui un jour, pour ton malheur et le mien, s’est déchirée.
Le dessin est fait à l'encre de chine et lavis, les couleurs ont été rajoutées sur Photoshop.
Le texte est un extrait de Lambeaux, de Charles Juliet, un très bon livre que je vous conseille vivement de lire.
Te ressusciter, te recréer. Te dire au fil des ans et des hivers avec cette lumière qui te portait, mais qui un jour, pour ton malheur et le mien, s’est déchirée.
Lambeaux, Charles Juliet.
Le dessin est fait à l'encre de chine et lavis, les couleurs ont été rajoutées sur Photoshop.
Le texte est un extrait de Lambeaux, de Charles Juliet, un très bon livre que je vous conseille vivement de lire.
(pour ceux qui connaissent déjà mes dessins, n'ayez crainte, je ferais aussi des trucs nouveaux.)